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Le Chant Gallo

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Je suis jeune fillette

Par un beau soir de lune

C'est une jeune fille

Allons dans les bois ma mignonne

Je vous la demande

On m'envoyait à l'herbe et moi j'allais aux joncs

rose

Derrière de chez mon père

Quand j'étais chez mon père, tout petit pastouriau

Chez mon père j'eutay trois filles

Quand j'étais chez mon père, petite à la maison

Y'a dix marins sur mer


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Je suis jeune fillette

laut013

.

Entendu au concours de la Bogue d'Or
à Redon en octobre 88

































Je suis jeune fillette
Je veux me marier, je veux me marier

      Je suis jeune fillette
      Je veux me marier, je veux me marier

Je suis jeune fillette, je veux me marier
Ma mère m'avait dit hier, j'avais quinze ans passés

      Je suis jeune fillette, je veux me marier
      Ma mère m'avait dit hier, j'avais quinze ans passés

Marie toi ma fille
Pour moi je n't'empêche pas, pour moi je n't'empêche pas

      Marie toi ma fille
      Pour moi je n't'empeche pas, pour moi je n't'empêche pas

Marie toi ma fille, pour moi je n't'empêche pas
Si t'es mal en ménage, à moi ne t'en plains pas

      Marie toi ma fille, pour moi je n't'empêche pas
      Si t'es mal en ménage, à moi ne t'en plains pas


Me voici mariée, grand dieu quel changement...
Avec mes camarades, je n'irai plus souvent

Quand j'étais jeune fille, libre de tout souci...
Ah que j'etais heureuse avant d'prendre un mari

Les amants sont venus troubler tous mes beaux jours...
M'ont fait prendre un mari qui grogne tout le jour

Le soir quand il arrive, bien tard à la maison...
C'est encore l'ordinaire de lui donner raison

Ensuite quand il se couche, il se couche en grognant...
L'enfant dans son berceau se réveille en pleurant

La jeune femme se lève, elle prend son enfant...
Le berce dans ses bras rêvant à son jeune temps

Bercez, bercez mesdames, c'est 1à votre métier...
C'est le métier des dames quand elles sont mariées

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Allons dans les bois ma mignonne

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Gilbert Bourdin & Christian Dautel

Entendu au fest-noz de Monterfil en juin 88



























Derrière de chez mon père
Un oranger il y'a, un oranger il y'a

      Derrière de chez mon père
      Un oranger il y'a, un oranger il y'a

Il y'a autant d'oranges que de feuilles il y a
Allons dans les bois ma mignonne
Allons dans les bois jolis

      Allons dans les bois ma mignonne
      Allons dans les bois jolis

Il y'a autant d'oranges
Que de feuilles il y a, que de feuilles il y a

      Il y'a autant d'oranges
      Que de feuilles il y a, que de feuilles il y a

La fille d'mande à son père quand on les cueillira
Allons dans les bois ma mignonne
Allons dans les bois jolis

      Allons dans les bois ma mignonne
      Allons dans les bois jolis

A la St Jean ma fille la saison en sera
Elle prit son étchelette, son panier sous son bras
Elle cueillit les plus mûres, les vertes elle les laissa
Elle s'en va les porter au marché d'Malansac
Dans son chemin rencontre le marquis de Kerbra
Il lui demandit belle, belle que portez vous là
Et ce sont des oranges que j'porte à Malansac
Monte les dans ma chambre, ma dame vous les paiera
Quand elle fut dans la chambre, la dame n'y était pas
Y'avait qu'un p'tit bonhomme qui fumait du tabac
Il allumait sa pipe avec la queue d'son chat

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Par un beau soir de lune

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Gilbert Bourdin

Entendu au fest-noz de Lorient en août 90























Par un beau soir de lune
M'en allant promener, m'en allant promener

      Par un beau soir de lune
      M'en allant promener, m'en allant promener

Au bord d'une fontaine, je me suis arrêté
Oh gué gué gué lonla ridène
Gué gué gué lonla ridé

      Oh gué gue gué lonla ridène
      Gué gué gué lonla ridé

Au bord d'une fontaine
Je me suis arreté, je me suis arreté

      Au bord d'une fontaine
      Je me suis arrêté, je me suis arrête

Et l'eau était si claire, les mains j'me suis lavé
Oh gué gué gué lonla ridène
Gué gué gué lonla ridé

      Oh gué gué gué lonla ridène
      Gué gué gué lonla ridé


A la branche d'un chêne, je les ai essuyées
Sur la plus haute branche un rossignol chantait
Chantes rossignol chantes toi qui a le coeur gai
Tu as le coeur à rire moi je l'ai à pleurer
Par un beau soir de lune mon aimant s'est fâché
Pour un bouquet de roses que je lui refusais
Je voudrais que la rose soit encore au rosier
Et que mon ami Pierre soit encore à m'aimer

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C'est une jeune fille

laut013

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Entendu au festival des "Assemblées gallèses" en juillet 91




















C'est une jeune fille, une fille de rose
Elle a eu un enfant, personne n'en est la cause

      C'est une jeune fille, une fille de rose
      Elle a eu un enfant, personne n'en est la cause

Ne sachant comment faire pour s'en débarrasser
Dans la rivière de Nantes, elle s'en va le jeter

      Ne sachant comment faire pour s'en débarrassé
      Dans la rivière de Nantes, elle s'en va le jeter

Personne ne l'avait vue que sa plus proche voisine
S'en va la déclarer aux gens de la justice

Oh gens de la justice, vous ne savez donc pas
Ce qui se passe en ville si on n'vous le dit pas
Les gendarmes sont allés tout droit de chez la belle
L'ont trouvée dans son lit, sa mère à côté d'elle
Bonjour, bonjour la belle comment vous portez vous
Les gens de la ;Justice ils ont affaire à vous
Si j'ai eu un enfant, comprenez ma détresse
De mon coeur innocent je n'suis point la maîtresse
Allons, allons la belle point tant de boniments
A pied ou à cheval, vous irez en avant
La mère qui était là, qui haussait les épaules
Prit l'argent dans sa main comme une femme folle
Messieurs de la justice rendez moi mon enfant
Je vous la paierai en or ou en argent
En or ou en argent vous n'aurez point vot'fille
Elle a commis t'un crime il faudra la punir
Là bas dans ces vallons, y'a't'un voisin autour
La belle sera brûlée demain au petit jour

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Je vous la demande

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Je vous la demande

Entendu au fest noz d'Allaire le 28 mai 92

C'était un petit bonhomme
Qu'allait fagoter du bois, qu'allait fagoter du bois

      C'était un petit bonhomme
      Qu'allait fagoter du bois, qu'allait fagoter du bois

Il prend sa pelle et sa pioche à son travail il s'en va
Je vous la demande, la demande
Pourquoi n'la donnez vous pas

      Je vous la demande, la demande
      Pourquoi n'la donnez vous pas

Il prend sa pelle et sa pioche
A son travail il s'en va, à son travail il s'en va

      Il prend sa pelle et sa pioche
      A son travail il s'en va, à son travail il s'en va

Il laissa sa femme couchaille Tu t'lèveras quand tu voudras
Vers les dix ou les onze heures Le déjeun' tu apport'ras
Il était midi sonnaille Le déjeun' qui n'arrive pas
Il prend sa pelle et sa pioche A sa maison il s'en va
Frappe trois coups à la porte Qu'on m'ouvre cette porte là
Je ne peux t'ouvrir la porte J'ai un enfant sur les bras
Donne le à la servante Elle gard'ra aussi bien qu'toi
La servante elle est malade Je crois bien qu'elle en mourra
Quand la porte fut ouverte Les amants n'y manquaient pas
Bonhomme prends ton éculaille Qu'est cachée dans l'fouille là
Y'avait ben quatre vingt mouches Et autant de gros limas
Je ne mange pas les mouches Comme je mange les gros limas
Car les mouches vont à la messe Les limas ils y vont pas
Et les mouches embrassent les filles Les limas les embrassent pas

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Face B - plage 4

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On m'envoyait à l'herbe et moi j'allais aux joncs

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Chanteurs des Pays de Vilaine

Entendu au fest noz de Redon en octobre 89

Quand j'étais chez mon père
Petite à la maison, petite à la maison

      Quand j'étais chez mon père
      Petite à la maison, petite à la maison

On m'envoyait à l'herbe et moi j'allais aux joncs
Allons dans les bois ma mignonne
Allons dans les bois jolis

      Allons dans les bois ma mignonne
      Allons dans les bois jolis

On m'envoyait à l'herbe
Et moi j'allais aux joncs et moi j'allais aux joncs

      On m'envoyait à l'herbe
      Et moi j'allais aux joncs et moi j'allais aux joncs

J'en cueillis trois javelles m'y couchant tout le long
Allons dans les bois ma mignonne
Allons dans les bois jolis

      Allons dans les bois ma mignonne
      Allons dans les bois jolis

Mais à la quatrième je suis coulée au fond
Sur le chemin rencontre trois cavaliers barons
Ils me demandirent belle pêchez vous du poisson
Oh non répondit elle je suis coulée au fond
Que donneriez vous belle si nous vous retirons
Mon petit coeur en gage n'est point pour les poltrons
C'est pour les gens de guerre qu'ont l'fusil au menton

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Derrière de chez mon père, un oranger il y'a

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Chanteurs des Pays de Vilaine

Entendu au fest-noz de Monterfil en juin 89

Derrière de chez mon père
Un oranger il y'a, un oranger il y'a

      Derrière de chez mon père
      Un oranger il y'a, un oranger il y'a

Il y'a autant d'oranges que de feuilles il ya
Je ne peux plus maluré dondène ma jolie
Je ne peux plus maluré dormir ni jour ni nuit

      Je ne peux plus maluré dondène ma jolie
      Je ne peux plus maluré dormir ni jour ni nuit

La fille d'mande à son père
Quand on les cueillera, quand on les cueillera

      La fille d'mande à son père
      Quand on les cueillera, quand on les cueillera

A la st Jean ma fille, la saison en sera
Je ne peux plus maluré dondène ma jolie
Je ne peux plus maluré dormir ni jour ni nuit

       Je ne peux plus maluré dondène ma jolie
       Je ne peux plus maluré dormir ni jour ni nuit

Elle prit son étchelette, son panier sous son bras
Elle cueillit les plus mures, les vertes elle les laissa
Elle s'en fut les porter, au marché d'Malansac
Dans son chemin rencontre, le marquis de Kerbra
Il lui demandit belle, belle que portez vous là
Et ce sont des oranges, que j'porte à Malansac
Monte les dans ma chambre, ma dame vous les paiera
Quand elle fut dans la chambre, la dame n'y était pas
Y'avait qu'un p'tit bonhomme, qui fumait du tabac
Il allumait sa pipe, avec la queue d'son chat

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Quand j'étais chez mon père, tout petit pastouriau

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Les Chantous de Beurhan

Entendu au festival des "Assemblées gallèses" en juillet 92

Quand j'étais chez mon père
Tout petit pastouriau Tout petit pastouriau

      Quand j'étais chez mon père
      Tout petit pastouriau Tout petit pastouriau

J'allais garder les vaches
Les pourciaux et les viaux Hé!
Vins t'en donc cote mé Tu seras mon menau

      Vins t'en donc cote mé Tu seras mon menau

J'allais garder les vaches
Les pourciaux et les viaux
Les pourciaux et les viaux

      J'allais garder les vaches
      Les pourciaux et les viaux
      Les pourciaux et les viaux

Le loup vint à passer M'enleva le plus bau Hé!
Vins t'en donc cote mé Tu seras mon menau

      Vins t'en donc cote mé Tu seras mon menau

Il m'a laissé les os Les os et pi la piau
Pour me faire un chapiau Le dimanche des ramiau
Ils dansaient deux à deux A qui saut'rait l'plus hau
Rabattez donc vos jupes Qu'on n'verrait pas si hau
On voyait leurs jarretières Et pi tous leurs jariau

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Chez mon père j'eutay trois filles

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David et Huguel

Entendu au fest noz d'Allaire en mai 92






















Chez mon père j'eutay trois filles
Toutes aussi belles que may
Toutes aussi belles que may

      Chez mon père j'eutay trois filles
      Toutes aussi belles que may
      Toutes aussi belles que may

Il nous envoyait le sey, le sey à la veuillette
J'avay assurément chacune un bau galant

      Il nous envoyait le sey, le sey à la veuillette
      J'avay assurément chacune un bau galant

Le mien d'enter les aut'
Me venait tous les jours
Me venait tous les jours

       Le mien d'enter les aut'
       Me venait tous les jours
       Me venait tous les jours

Avec ses bau atours, Si les chiens du village
Ils l'auraient pas connu, Ils l'auraient ben mordu
Il avait une cheminse D'entourlée au pougnet
Un habit de drodgè Et des gamaches grises
Et un tambourlinouet Autour de son genouè
J'allay à la grand'messe Il se boute au lutrin
Il crachait du latin Aussi ben que nos prèt'
Et j'en restay nigaud D'entend' hucheu si hau
Il atira d'sa poche Une piece de deux sous
Il avait sous ses souliers Des clous des belles maillet tes
Un beau ruban d'velours Autour de son chapiau

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Quand j'étais chez mon père, petite à la maison

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Charles Quimbert

Entendu au fest noz de Monterfil en juin 92


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Quand j'étais chez mon père, petite à la maison
      Quand j'étais chez mon père, petite à la maison

On m'envoyait aux champs, les moutons à garder
Gué fa la la ridène gué fa la la ridé

      Gué fa la la ridène gué fa la la ridé

On m'envoyait aux champs, les moutons à garder

      On m'envoyait aux champs, les moutons à garder

Le long de ces forêts, j'allais m'y promener
Gué fa la la ridène gué fa la la ridé

      Gué fa la la ridène gué fa la la ridé

Le long de ces forêts, j'allais m'y promener

      Le long de ces forêts, j'allais m'y promener

Et tandis que j'y fus, un loup vint à passer
Gué fa la la ridène gué fa la la ridé

      Gué fa la la ridène gué fa la la ridé

Sa gueule était si grande, qu'il les a tous mangés
Sa panse était si grosse, y pouvait plus marcher
J'ai sorti mes ciseaux, j'me mis à l'découper
Et je vendrai sa piau samedi au marché
J'en tirerai le prix d'un bel habit brodé
Et puis le soir au bal, je m'en irai danser
A c't'heure mes moutons broutent, ils broutent dans le pré
S'ils voient venir le loup, diront c'qui s'est passé

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Y'a dix marins sur mer

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Gilbert Bourdin & Christian Dautel

Entendu au festival des "Assemblées gallèses" en juillet 89

Y'a dix marins sur mer
Loin de leur amitié, loin de leur amitié

       Y'a dix marins sur mer
      Loin de leur amitié, loin de leur amitié

Quand ils viendront à terre gué falala falalir
Nous les ferons danser gué falala ridé

      Quand ils viendront à terre gué falala falalir
      Nous les ferons danser gué falala ridé

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